Le "Campeur"

Texte de Jean Jacques

 

J'avais 26 ans, et je passais des vacances au camping municipal de l'Ile
de Groix, accompagné d'une étourdie prénommée Chantal.
Ladite Chantal, de tempérament volage, et encouragée par les idées
d'amour libre fort à la mode en ces années 70, avait, à plusieurs
reprise, attiré mes foudres de concubin jaloux. Ces foudres consistaient
en de vigoureuses fessées, appliquées à nu sur son derrière qu'elle
avait fort beau et haut perché, et qu'elle acceptait en pleurnichant
comme une gamine, apparemment sans le moindre plaisir. Elle avait une
préférence marquée pour la sodomie, et, évidemment, après chaque
correction, le spectacle de ses belles fesses rouges conduisait
infailliblement mon membre viril indigné dans son petit rond jamais
satisfait. Elle jouissait bruyamment, en m'encourageant à être bien
vigoureux, et j'y allais de bon cúur, autant dans l'enculade que dans la
fessée préliminaire. Heureusement, le sida n'exerçait pas encore ses
ravages, car avec tous les mâles qu'elle s'envoyait dès que j'avais le
dos tourné, je ne doute pas que mes déboires de cocu chronique ne soient
pas devenus infiniment plus tragiques. Où est-elle maintenant, je n'en
sais rien, mais je lui souhaite de tout mon cúur d'avoir découvert la
pratique des capotes.
J'aimais à la fesser, et j'avais trouvé un marché profitable à tous les
deux : elle aimait percer mes boutons d'acné. J'en avais peu, mais j'en
avais, et j'avais aussi horreur que l'on y touche. Le marché était donc
le suivant : une claque par bouton percé, dont je tenais une
comptabilité scrupuleuse. Quand je disposais d'un crédit d'une vingtaine
de claques minimum, c'était la fessée.

Je me souviens en avoir conclu une, administrée sur la table de la
cuisine, fesses nues évidemment, par une délicieuse branlette de ses
aimables mains, moi couché sur le dos, elle à califourchon sur mon
torse, pour offrir à mes yeux écarquillés le spectacle de ses bonnes
fesses rouge tomate. J'ai toujours aimé les fesses. Je ne me suis jamais
lassé de les regarder, les caresser, les lécher, les sodomiser, les
fesser, que sais-je encoreÖ

Elle était institutrice en maternelle, et j'aimais à lui faire raconter
les fessées qu'elle administrait parfois à ses élèves, après les avoir
déculottés. À l'époque, on fermait encore les yeux sur cette pratique.
Pour dire vrai, j'aurais bien voulu être l'un de ces élèves, mais, outre
que Chantal avait trois ans de moins que moi, ce qui faussait quelque
peu le jeu de rôles, ses infidélités me dissuadaient de lui demander de
jouer Mademoiselle Lambercier. Il me suffisait qu'elle me raconte, les
fessées qu'elle avait reçues, étant enfant, dans sa famille bretonne,
jusqu'à 13 ans :
- Raconte-moi, ta maman te fessait ?
- Ben oui, souvent, même.
- Elle te déculottait ?
- Oui, elle me déculottait, en général.
- C'est arrivé qu'elle te fesse dans la cuisine ?
Etc.
ou celles qu'elle dispensait aux petits garçons trop turbulents :
- Comment tu fais, quand tu donnes la fessée en classe ?
- Ben maintenant je baisse la culotte, sinon ça leur fait rien.
Marie-Françoise (la directrice) m'a dit que je pouvais, pas trop
souvent, à condition que ça ne m'excite pas.
- Et alors, ça ne t'excite pas ?
- Non.
- Mais quelle position tu prends ?
- Ben t'as jamais vu ? je le tiens un peu comme quand on joue de la
guitare, sur mes cuisses.
Et elle se retrouvait bientôt déculottée, à quatre pattes dans la forêt,
ou penchée sur la table de la cuisine, voire appuyée à la fenêtre, la
vicieuse, et consciencieusement sodomisée, râlant de plaisir et
suppliant que ça dureÖ
Elle semblait avoir eu avec sa mère des relations empreintes de
sensualité à la fois sans complexe et sans culpabilité. Témoin ces
souvenirs de soirée télé où sa mère, après s'être gratté l'entre fesses,
flairait son index et disait, déclenchant les rires de ses deux enfants
:
- Ça sent bon le cul !
Ou cette habitude de stimuler les petits constipés par un suppositoire
maison, taillé dans un morceau de savon, introduit dans l'un ou l'autre
des petits derrières tendus, le soir, avant le bisou du coucher. Je
comprenais pourquoi Chantal aimait tant son derrière.
Un jour, en revenant de la baignade, elle se changea devant la tente
(quelle gymnastique pour le faire dans notre petite canadienne,
reconnaissons-le), puis partit faire des courses au village pendant que
je me reposais, à plat-ventre sur ma serviette, avec un bouquin. À dix
mètres de là, une voisine m'interpella :
- Ben moi, j'm'en fous, j'ai vu la lune en plein jour.
- Quand ma copine s'est changée ? Vous n'êtes pas choquée ?
- J'aurais préféré que ce soit vous, conclut-elle avec un regard bien
direct, et un sourire gourmand.
- Et qu'est-ce que vous auriez fait ?
- Ben j'aurais bien regardé, pis je vous aurais mis une bonne fessée,
sous mon bras ! Pour vous apprendre à montrer vos fesses à tout le
camping !
Ses yeux vrillant les miens, les mots prononcés avec sensualité,
appuyant avec satisfaction sur le B de bonne fessée, faisant bien
siffler le f et les s de fesses - vos fesses - libérèrent en moi une
violente décharge d'adrénaline. Traduit en mots, mon sang ne fit qu'un
tour. Je devais être rouge comme une pivoine. Et elle s'en rendait tout
à fait compte.
Elle pouvait avoir 45 ans, chataine, un peu grasse. Elle était vêtue
d'un short trop juste, et, ce qui dans mon code de valeur est connoté
comme vulgaire, d'un soutien-gorge blanc. Ses avant-bras étaient bien
dorés par le soleil, ainsi que ses jambes, mais la peau de son ventre,
et ce que l'on voyait de sa poitrine opulente, était très blanc. J'étais
troublé au-delà du convenable, et ça devait se voir. Du moins j'étais
sûr qu'elle le voyait.

Toute la journée, je ne cessai d'y penser. La bonne dame semblait
s'ennuyer, pour autant que je pouvais m'en rendre compte du coin de
l'úil. Son rustaud de mari était venu pour pêcher à la ligne, et
s'absentait les trois quarts de la journée. Quant à Chantal, il me
suffisait de trouver un prétexte pour l'éloigner, acceptant à l'avance
les conséquences sur sa conduite que cela allait entraîner. Un mal de
dents subit en fournit l'occasion. Je la laissai partir à pied pour le
bourg (nous n'avions pas de voiture), curieux de savoir si elle se
ferait prendre dans le cabinet du dentiste, et, dans ce cas, dans quelle
position. Elle devait ensuite passer à la poste, puis faire deux ou
trois courses à la supérette : j'avais au moins deux heures devant moi.
Après avoir poliment salué la voisine, qui faisait la vaisselle du
petit-déjeuner aux lavabos, je l'informai que j'allais me baigner dans
l'eau plutôt frisquette à cette saison, mais que je ne resterais pas
longtemps à la plage.
Quand je fus de retour, la bonne voisine avait installé sa chaise devant
sa caravane, sous l'auvent, et lavait des sous-vêtements dans une
cuvette en plastique. Il était dix heures. Le camping était désert.
Le coeur battant, je m'essuyai, enfilai un T-shirt, et, lui tournant le
dos, je retirai mon slip de bain pour mettre des vêtements secs.
J'étais certain qu'elle regardait, mais j'aurais été fort déçu qu'elle
s'en tienne là. De fait, elle m'interpella :
- Eh, venez-voir ici !
- Attendez, j'enfile un slip sec.
- Si vous voulez.
Quand je fus près d'elle, elle me déclara d'un air triomphant, le menton
levé :
- Qu'est-ce que je vous ai dit, hier matin ?
- Euh.. Que vous aviez vu les fesses de ma copine.
- Oui, et après ?
- Que vous auriez préféré que ce soit moi.
- Et après ?
- Que vous m'auriez donné une bonne fessée.
- Alors ? Vous ne croyez pas que vous l'avez méritée ? Allez, venez près
de moi.
Il était évident que je n'allais pas protester, ni me débattre. Elle
m'attira contre elle, me courba contre son flanc gauche, puis je sentis
ses mains qui me baissaient le slip.
- Oh ! Qu'il a les fesses blanches ! Attends, elles vont pas rester
blanches longtemps !
Et je sentis sa main droite, encore mouillée, qui commençait à fesser
mon postérieur offert qui n'attendait que ça.
- Ah, tu aimes les montrer, tes petites fesses, hein ? Tu aimes les
montrer aux dames ? Et la fessée, hein, tu aimes ça, la fessée ?
Après une dizaine de fortes claques, elle m'avait relevé et me tenait
face à elle, mon menton dans sa main droite, en attendant que je réponde
:
- Alors, répond ! Ça fait du bien, une bonne fessée ?
- Oui, m'entendis-je répondre d'une voix à peine audible.
- Alors attends, j'ai pas fini, reprit-elle. On va aller à l'intérieur,
la chaise n'est pas solide.
Je passai devant elle sur le marchepied de la caravane, culotte aux
genoux, et elle me stimula d'une ou deux bonnes claques. Une fois
rentrés, elle s'assit sur le lit, et, m'attirant vers elle, me bascula
sur ses cuisses nues. La fessée reprit, et cette fois pour un bon
moment.
- Ah, tu veux que je te fesse ! Eh bien tu vas être servi, avec moi !
Regardez-moi ce grand garçon qui montre ses fesses à tout le monde !
Elles sont toutes rouges, tes fesses, maintenant ! Qu'est-ce que tu vas
dire à ta copine, hein ? Elle va les voir aussi, tes fesses ! Tu vas lui
dire, que je t'ai fessé ? Fessé comme un gamin ? Peut-être qu'elle veut
aussi que je la fesse, ta copine ?
Je n'avais pas pensé à ce que je dirais à Chantal. Chaque chose en son
temps, je pourrais inventer un coup de soleil, ou la tester pour savoir
si elle voulait aussi jouer à la fessée avec une dame qui aurait pu être
notre mère. La voisine s'arrêta enfin, alors que ma peau me brûlait
véritablement.
- Allez, au piquet, maintenant, contre l'évier ! Ah, ben, si tu te
voyais !
J'entendis du remue-ménage derrière moi. Puis la voisine me demanda de
me retourner. Elle s'était mise nue sur le lit, les yeux brillants, les
lèvres humides, et m'invitait :
- Allez, viens faire un câlin à Tante Henriette, maintenant.
Je l'ai dit, les galipettes avec Chantal consistaient presque toujours
en une sodomie qui ne devait pas se faire trop attendre. Cette fois-ci,
je pus savourer de longues caresses de sa bouche, après qu'elle eut
maternellement enduit mon postérieur de crème apaisante, en commentant
d'une voix faussement apitoyée la couleur de ma peau. Elle s'installa
ensuite sur moi pour me sucer plus confortablement - et offrir à ma
bouche sa vulve enfiévrée. A mon tour, je pouvais me régaler les yeux du
spectacle de ses grosses fesses blanches, un peu tremblantes, comme la
surface d'un flan, où la chaise de camping avait imprimé des marques
roses. Rose aussi était son entrefesson, et je me grisais de l'odeur
capiteuse de fromage diffusant de son anus brun. La vulve elle-même
était salée et parfumée comme le port à marée basse, oh, la mer, homme
libre, toujours tu chériras la mer.


Jean Jacques

Ce texte serait encore plus agréable à parcourir s'il était illustré. Si d'aucuns se sentent artistes ou possèdent des dessins ou des photos susceptibles d'illustrer cette jolie histoire, vos envois seront les bienvenus. Merci: le Webmaster